L'approche polyvagale & Somatique
Et si vous pouviez changer votre neurophysiologie de telle sorte d'être capable de vivre heureux, joyeux, et avec un sentiment de sécurité intérieure? C'est la promesse de l'approche polyvagale. Cette approche somatique nous permet de comprendre comment réguler notre système nerveux afin de ne plus se sentir bloqué dans des états où, quoi que nous essayions de faire avec nos pensées, notre neurophysiologie nous dicte qu'il y a danger pour nous: elle donne l'alarme et nous impose de nous mettre en mode protection. C'est ainsi qu'ensuite, nous nous condamnons de ne pas arriver à nous raisonner, de continuer de ressentir de l'anxiété alors que notre tête "sait" très bien qu'il n'y a pas de danger, mais c'est plus fort que nous et nous nous jugeons incapables d'être ce que nous devrions être et de faire ce que nous devrions faire, et au final, nous créons de la culpabilité, de l'impuissance et de la détestation de soi... Mais la bonne nouvelle, c'est que la théorie polyvagale vient nous dire à quel point tous ces états qui justement nous empêchent d'être ce qu'on est, résident dans notre corps: c'est bel et bien notre système nerveux qui a été conditionné à se mettre dans certaines configurations. Il a fait cela au fil de notre histoire de vie et de nos traumatismes, dans une perspective de survie et pour nous mettre en sécurité. Le problème, c'est que nous sommes restés bloqués dans ces mémoire et notre système s'est cristallisé. C'est ce que nous appelons la dérégulation du système nerveux, que nous allons apprendre à réguler. Avec cette approche révolutionnaire et novatrice, nous allons redonner de la flexibilité à notre système, que nous allons écouter, réinterroger à la lumière des situations que nous vivons aujourd'hui. En d'autres termes, nous allons faire un "reset" de nos mécanismes nerveux afin qu'ils soient adaptatifs. Pour cela, nous utilisons des pratiques somatiques d'écoute et de réimpression d'expériences nouvelles sur notre système, expériences de sécurité et de confiance qui deviendront la matrice à partir de laquelle nous cheminerons désormais dans la vie.
Thérapies cognitives et comportementales (TCC)
Les TCC, pour quels types de troubles?
L'efficacité des TCC a été le mieux établie sur tous les troubles anxieux. Elles sont très efficaces dans le trouble panique avec ou sans agoraphobie (TP/A) et le trouble anxieux généralisé (TAG). Elles sont également efficaces dans l’état de stress post-traumatique (TSPT), dans les troubles obsessionnels compulsifs (TOCs), et diverses phobies spécifiques. Dans l'anxiété sociale, on vise l'affirmation de soi, par des comportements permettant de se confronter aux situations stressantes par une habituation progressive, travailler à la restauration revalorisante de sa propre image, en reconsidérant ses réelles qualités et potentialités, lutter contre les conflits internes et les croyances anxiogènes, chercher des voies alternatives. La TCC est également efficace dans le traitement de troubles dépressifs, ou de troubles de l'humeur liés à une instabilité émotionnelle (trouble borderline) Les troubles du sommeil, les conduites addictives, les troubles alimentaires TCA peuvent aussi être traités par la TCC. En résumé, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) aide la personne à mieux comprendre les schémas de pensées négatives à l’origine de la détresse psychique et à s'en défaire pour en adopter de nouveaux, mieux adaptés au présent. Vous trouverez avec moi la possibilité d'effectuer: - le traitement TCC du trouble anxieux généralisé (TAG) en ligne - le traitement TCC du trouble panique avec ou sans agoraphobie (TP/A) en ligne - le traitement TCC des TOCs en ligne - le traiment TCC de la phobie ou anxiété sociale en ligne
Comment fonctionnent les TCC?
La TCC est basée sur la correction des pensées négatives et l’apprentissage de nouveaux comportements mieux adaptés au présent. Les idées fausses par rapport aux aptitudes réelles induisent souvent des conduites d’évitement, de passivité, qui empêchent le contrôle des actions et peuvent aboutir à un sentiment d'échec et un état dépressif. Dans la majorité des cas, ces émotions pénibles et leurs répercussions, ne disparaissent pas spontanément et durent parfois toute la vie. Pour en comprendre les causes, et les modifier, la TCC s’appuie sur une relation thérapeutique de collaboration (l’alliance thérapeutique) Par des exercices TCC ciblés, vous apprenez des moyens de remplacer le comportement indésirable, par des conduites plus adaptées. Première consultation Lors de la/les première(s) rencontre(s), nous ciblons le trouble et expliquons son diagnostic par la psychoéducation: ainsi, vous pouvez apprendre comment fonctionne votre trouble, et ce qui fait qu'il se répète et s'auto-entretient. Puis, en fonction du problème à traiter, de sa complexité et du but à atteindre, nous définissons les objectifs thérapeutiques spécifiques. Nous travaillons sur le symptôme via des exercices et des techniques TCC appropriées, ses manifestations et ses conséquences, sans nécessairement reprendre toute l’histoire de vie. Les TCC posent surtout la question de "qu'est-ce que je fais avec ce symptôme", davantage que "pourquoi ai-je ce symptôme"?
Thérapie Fondée sur la Compassion (TFC) et IFS (Internal Family System)
La TFC est une approche thérapeutique bénéficiant d'une approche validée scientifiquement, et fondée par le Pr Paul Gilbert au Royaume Uni. Elle est très proche de l'Internal Family System (IFS) fondée par Richard Schwartz dans les années 90 aux USA. Ces deux approches sont utilisées systématiquement en complément de l'approche Polyvagale pour réinformer le système nerveux sur le fait qu'il peut se sentir en sécurité, en remodelant les mémoires traumatiques du passé. Développer des compétences d'auto-compassion est la clé pour débuter ce travail. C'est elle qui va nous autoriser à nous mettre à l'écoute de nos processus internes, avec gentillesse et curiosité pour ce que nous sommes. C'est une compétence que l'on peut entraîner, et qui peut, par sa pratique régulière, influencer les systèmes neurophysiologiques et immunitaires. Ces approches sont nées d'un certain nombre d'observations: 1- lorsqu'on a vécu du trauma, des niveaux élevés de honte et d'auto-critique sont automatiquement présents et rendent difficile la capacité à être bienveillant avec soi. 2 - On sait que ces problèmes sont souvent enracinés dans des histoires d'abus, d'intimidation, de négligence et / ou de manque d'affection. Les personnes soumises à des expériences précoces de ce type peuvent devenir très sensibles aux menaces, au rejet ou la critique et peuvent contre-attaquer: tout leur monde, externe et interne, est fait d'hostilité. 3- Il a été reconnu que travailler avec la honte et l'autocritique nécessite une thérapeutique qui se centre sur les souvenirs de ces expériences précoces. 4 - Des patients qui s'engagent en TCC, parviennent à générer des alternatives de pensées aux croyances négatives, mais restent toujours mal en thérapie. Elles comprennent qu'elles n'y sont pour rien dans ce qui leur arrive, mais continuent pourtant à s'auto-critiquer et ressentir de la culpabilité. Les personnes sujettes à des niveaux élevés de honte et d'autocritique parviennent très difficilement à ressentir de la sécurité ou des relations chaleureuses avec les autres et avec elles-mêmes. La théorie polyvagale nous permet de comprendre quelles fonctions sous-tendent certains types de sentiments et de relations sociales: 3 types de systèmes de régulation des émotions sont à l'oeuvre: - le système des menaces et de protection: (repérer les menaces rapidement puis nous donner des émotions tels comme l'anxiété, la colère ou le dégoût qui, en se répercutant à travers nos corps, nous alertent et nous exhortent à agir pour nous protéger. ) Ce système de menace est souvent en conflit avec les autres systèmes, ce qui altère son bon fonctionnement. Il est difficile de s'engager à la fois dans le combat et la fuite en même temps, alors qu'un comportement de soumission peut impliquer de rester sur place et de rester passif. En TFC, le thérapeute explore ceci avec les patients, comment les premiers événements de la vie peuvent avoir sensibilisé le système de protection contre les menaces, menant au développement de stratégies de sécurité qui peuvent fonctionner de manière automatique, comme des réponses conditionnées voire contradictoires. Dans la TFC, l'accent est mis sur la compréhension des fonctions des symptômes et des difficultés en termes de stratégies de sécurité. La TFC encourage et permet le développement de la compassion pour soi et les parties de soi qui restent bannies, comme la honte, l'auto-critique ou la culpabilité. - le système des conduites, basé sur la recherche de ressources et d'excitation Les animaux et les humains ont besoin d'émotions et de motivations qui les orientent vers des récompenses. Ce système structure et organise les objectifs de vie: si nous gagnons une compétition, passons un examen ou arrivons à sortir avec la personne désirée, nous éprouvons des sentiments d'excitation et de plaisir et augmentons notre énergie et notre sentiment de pouvoir sur notre vie. En psychologie spirituelle, les sentiments positifs liés à ce type de système de réalisation des désirs satisfaisants peuvent nous donner des plaisirs, mais pas le bonheur. En effet, nos sentiments de plaisir dépendent des récompenses. En psychologie spirituelle, le bonheur découle de l'équanimité, d'un esprit calme, conscient et compassionné. - le système d'affiliation et d'apaisement Les émotions positives du système d'apaisement sont très différents de celles du système de menace. L'apaisement est associé à un sentiment de paix et de bien-être. Ce n'est pas seulement l'absence de menace, mais un système particulier, qui génère les sentiments de bien-être et de contentement. La TFC intègre les résultats et les concepts de la recherche sur l'attachement De nombreuses recherches portent sur la façon dont les systèmes nerveux sympathique et parasympathique ont évolué chez les mammifères pour leur permettre de s'engager dans des relations interpersonnelles étroites et s'apaiser l'un l'autre. Le point clé de la TFC est de stimuler le comportement attentionné via le système d'apaisement. Ce système opère à travers un opiacé et l'ocytocine (une neurohormone liée à des sentiments d'affiliation, de confiance et d'apaisement). Équilibrer les systèmes Ces trois systèmes peuvent se déséquilibrer, et leur rééquilibrage est l'un des objectifs de la thérapie. Une sensibilité accrue du système des menaces et / ou de conduite est une problème commun chez les personnes qui éprouvent honte, culpabilité et auto-critique. Ces personnes ont du mal à se sentir en sécurité en elles-mêmes et avec les autres. Leur système d'apaisement n'est pas accessible, car la plupart du temps, il n'a pas été assez stimulé tout au long de la vie. Travailler avec la Compassion En TFC, la compassionest conçue en termes de compétence. C'est un entraînement de l'esprit compatissant: en lui montrant les compétences de la compassion, le thérapeute aide le patient à développer une auto-compassion en remplacement de l'autocritique et de l'auto-flagellation condamnantes. Les attributs de la compassion - La compassion nécessite d'exploiter la "motivation à prendre soin" dans l'objectif de soulager la détresse et de faciliter l'épanouissement et le développement de la personne intéressée. - Etre sensible à la détresse et aux besoins, capable de reconnaître et de distinguer les sentiments et les besoins de la personne intéressée. Les compétences de compassion Les compétences de compassion invitent à créer des sentiments de chaleur, de gentillesse et de soutien dans une gamme d'activités qui sont essentiellement multimodales et communes à beaucoup d'autres psychothérapies. Les gens peuvent apprendre à s'engager de façon consciente dans toute une gamme d'interventions thérapeutiques axées sur les pensées, les sentiments et les comportements. Il est particulièrement important d'apprendre au client à utiliser ces compétences sur lui-même: lorsqu'ils sont interrogés sur la qualité émotionnelle de leurs efforts pour s'aider eux-mêmes, les clients qui éprouvent une grande honte et une autocritique, ils révèlent souvent qu'ils utilisent un ton froid, intimidant ou agressif pour essayer de changer leurs pensées et leurs comportements. L'attention compatissante: nous focalisons notre attention d'une manière qui nous aide et nous soutient. Par exemple, cela peut impliquer de se souvenir des moments où nous étions gentils avec les autres ou si les autres étaient gentils avec nous, ou cela pouvait impliquer des images compatissantes. Si nous sommes en conflit avec quelqu'un, nous oublions souvent les choses qui nous plaisent à leur sujet: en recentrant notre attention, nous pouvons retrouver une vision plus équilibrée et associée à la chaleur, au soutien et à la gentillesse. Dans la TFC, le thérapeute se concentre sur l'identification des forces du patient, de ses attributs positifs ou de ses compétences, telles que son courage, sa gentillesse envers les autres ou son adaptation antérieure. Les patients apprennent à prêter attention et à penser à leurs qualités positives, peut-être en revisitant des souvenirs positifs et en travaillant sur ces aspects de soi. Les thérapeutes peuvent également enseigner des exercices d'orientation liés au fait de savourer des expériences, afin de développer l'appréciation et la gratitude. Par exemple, un individu peut être encouragé à passer du temps à apprécier le goût de sa nourriture, ou les couleurs du ciel ou un certain style de musique. Dans de nombreuses psychopathologies, le système de protection contre les menaces sera axé sur les problèmes et les difficultés potentielles, et les individus peuvent donc bénéficier de la réorientation de leur attention et être libérés de cette dominance. Raisonnement compatissant: La pensée compatissante implique la manière dont nous raisonnons sur le monde, nous-mêmes et les autres. En TCC, une gamme d'interventions aide les gens à développer un raisonnement plus équilibré. La TFC se fonde davantage sur le fait d'être émotionnellement ému par les sentiments et la détresse de la personne intéressée. Dans la relation thérapeutique, le patient peut faire l'expérience de l'engagement émotionnel du thérapeute dans son histoire, plutôt que d'être passif ou distant. Tolérance à la détresse: La tolérance à la détresse signifie être capable de contenir, tolérer des niveaux complexes et élevés d'émotions, plutôt que de les éviter, les détourner, les contredire, les invalider ou les nier. Le patient sent que le thérapeute est capable de contenir ses propres émotions. Le thérapeute n'est pas alarmé, choqué ou effrayé par les émotions du client. Empathie: elle consiste à s'attacher à comprendre les significations, les fonctions et les origines du monde intérieur d'une autre personne afin que l'on puisse le voir de son point de vue. L'auto-empathie est la capacité de prendre du recul et de comprendre nos propres pensées et sentiments. La TFC suit une approche comportementale en admettant l'idée que les pensées et les images internes peuvent agir comme des stimuli externes, activant différentes parties du cerveau. Le thérapeute demande au patient de réfléchir à ce qu'il ressentirait si quelqu'un continuait à le rabaisser, à miner sa confiance, à se fâcher contre lui lorsque les choses ne vont pas bien. Souvent ils sont capables d'identifier les sentiments d'anxiété et de dépression et peuvent reconnaître que c'est parce que les signaux critiques stimulent leur système de protection contre les menaces. À partir de là, le thérapeute peut aider le patient à comprendre comment passer à l'autocritique, se concentrer sur l'autocritique stimulera le système de protection contre les menaces et les réactions de stress. En effet, l'autocritique peut être si constante dans l'esprit d'une personne qu'elle la harcèle littéralement dans des états déprimés et anxieux. Le temps passé par le thérapeute à clarifier la manière dont nos pensées, images et souvenirs internes peuvent stimuler différents systèmes physiologiques, en utilisant des exemples très concrets, peut être payant à long terme. Cela recentre directement sur la compassion. Le thérapeute souligne que si nous recevons la compréhension, la gentillesse et la gentillesse des autres (contrairement à l'intimidation, à la critique et à la réprobation), nous nous sentons beaucoup plus apaisés, sûrs et soulagés du fait que ces signaux stimulent des systèmes particuliers dans le cerveau; Si nous n'avions pas ces systèmes, nous ne connaîtrions pas ces sentiments. Il s'ensuit donc que si nous pouvons pratiquer ces types de pensées, d'images et d'attention (compatissantes), en nous concentrant sur nous-mêmes, nous pourrons peut-être stimuler et développer le système d'affiliation et d'apaisement. Vous trouverez avec moi la possibilité d'effectuer une Thérapie Fondée sur la Compassion (TFC) en ligne.
Déprogrammation par les mouvements occulaires - EMDR
La Déprogrammation par les Mouvements Oculaires fait partie de la famille des thérapies neuro-émotionnelles. La déprogrammation Neuro-émotionnelle, qu’est-ce que c’est? La déprogrammation neuro-émotionnelle permet de désactiver des chocs traumatisants restés en mémoire dans notre cerveau, faute d'avoir pu être intégrés en son temps et ayant des conséquences négatives s'exprimant dans notre présent malgré une prise de conscience du choc initial (violences, agressions, deuils, traumatismes ou simples chocs émotionnels, culpabilités, colères... ). Cette approche donne la possibilité d'intégrer des expériences douloureuses, d'ancrer des états ressources, de changer nos croyances, en faisant appel à des "cognitions positives" personnelles permettant de mettre en place de nouveaux comportements, et de sortir des schémas récurrents apportant bien être, légèreté et paix intérieure. Cette approche simple ne nécessite pas de devoir se pencher longuement sur un passé douloureux de anière analytique et verbale, car on serait dès lors dans le néocortex, incapable de comprendre ce qui arrive à l’étage du cerveau limbique, qui est le siège de nos émotions non gérées et non assimilées! Nous allons directement parler au cerveau émotionnel par l’évocation de l’émotion, et nous déprogrammons la charge émotionnelle traumatique. L'EMDR est une approche objectivable par le client et par le thérapeute. Elle est remarquable par la rapidité et l'efficacité de son action particulièrement dans les chocs post-traumatiques (suite à : viol, violences, accidents...) ainsi que pour les deuils non faits au sens large du terme, dans le traitements des sentiments "négatifs" culpabilités, colères, ressentiments... et des comportements inadaptés qui les accompagnent. Dans les états de stress récurrents, incontrôlables, les phobies, les états dépressifs, les dépendances affectives, addictions , manifestations somatiques... Vous pourrez faire avec moi la thérapie EMDR en ligne.
Technique de Libération Emotionnelle - EFT
L'EFT est un outil de la psychologie énergétique. Cette méthode de libération émotionnelle très simple à acquérir, tout autant que puissante et efficce, permet de gérer le stress, l'anxiété, les blocages, la douleur physique et d'autres problèmes émotionnels. Je vous apprends à pratiquer l'EFT pour que vous puissiez acquérir une autonomie dans la régulation de vos états émotionnels. Vous trouverez avec moi la possibilité d'une thérapie EFT en ligne.
Thérapies Fondées sur la Pleine Conscience
Thérapie d'Acceptation & d'Engagement ACT
La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement s’inscrit dans le courant des thérapies comportementales et cognitives dites "de troisième génération". Il s'agit essentiellement de se distancier de ses pensées problématiques, d'accepter ses émotions et sensations difficiles et de s'engager vers des actions cohérentes avec nos valeurs de vie. Ainsi, l'ACT propose non pas de changer ou réduire les pensées, émotions et sensations inconfortables, mais de s'en distancer. Nous nous entraînons à cultiver l'acceptation, l'accueil de son expérience du moment. C'est là une nouvelle approche du travail sur les cognitions et les émotions. Pour l'ACT, les difficultés psychiques, la souffrance naissent et se renforcent dans la lutte contre nos expériences intérieures, c'est à dire des actions que l'on engage pour ne pas ressentir ou penser quelque chose. Cet évitement consiste toujours en un effort pour éviter ou changer son expérience intérieure. Cet évitement engendre un rétrécissement des actions engagées et une vie qui se vide peu à peu de sens et de vitalité. À l'inverse, au plus nous accueillons nos expériences intérieures, au plus nous maintenons une capacité à modifier nos comportements afin de se rapprocher de nos valeurs de vie. L'ACT considère que dans l'absolu, aucune pensée, aucun comportement n'est "vrai" à priori. Par conséquent, nous les évaluons à l'aune de leur utilité dans notre vie et pour nous approcher des valeurs que nous souhaitons incarner. Ce sens est personnel à chacun. La question que nous nous entraînons à poser est la suivante: Ce que je fais donne-t-il du sens à mon existence ? Mes comportements sont-ils emprunts de mes valeurs personnelles ? Sinon, que puis-je faire pour m’engager, ici et maintenant, en direction de ce qui est important pour moi ? Du point de vue thérapeutique, la question de l'élimination du symptôme gênant ou douloureux devient alors secondaire, car l’ACT ne cherche pas à modifier la fréquence, la forme ou le contenu des expériences psychologiques difficiles ou douloureuses, mais à faire en sorte que les expériences intérieures ne fassent plus obstacle à l'action en direction de ce que l'on voudrait dans la vie. Cela implique d’encourager le client/patient à s’autoriser à agir en direction de ses valeurs, même lorsque ses expériences problématiques se présentent à lui. L'ACT est par conséquent une thérapie qui utilise la pleine conscience comme outil principal, dans le but d'élargir la conscience et la capacité à choisir nos actions, sans qu'elles soient le fruit de "ré-actions". Vous trouverez avec moi la possibilité d'effectuer une thérapie ACT en ligne.
La Psychologie Spirituelle
Ma vision de la psychologie humaine, est spirituelle. Pour autant, vous n'êtes bien évidemment pas obligé d'avoir une vision spirituelle de la vie pour solliciter mes services! Qu'est-ce que la psychologie spirituelle? Les deux termes, "psychologie" et "spirituelle", à bien y regarder, s'exclueraient presque mutuellement. Je m'explique. La psychologie, c'est tout ce qui concerne le Moi, la personnalité. Cela concerne nos pensées, nos émotions, nos désirs, nos croyances, mais aussi notre fonctionnement neuro-biologique et la manière dont il conditionne notre fonctionnement psychologique. La psychologie traditionnelle a l'équilibre et la bonne santé de ce Moi pour Graal ultime, et c'est la raison pour laquelle elle s'est penchée sur l'inconscient, en posant le postulat que lorsque les pulsions inconscientes étaient mises en lumière, clarifiées, expliquées, le Moi pouvait atteindre le plein potentiel de son expression, et au final, le But de la Vie est atteint. La spiritualité, elle, a pour intérêt la vie de l'Esprit, non pas au sens mental ou intellectuel du terme, mais dans son sens spirituel. Nous pourrions parler de la vie de l'âme, ou de niveaux dits "supra-conscients", c'est à dire au delà de la conscience (la psychologie traditionnelle s'intéresse à la vie inconsciente et subconsciente, c'est à dire en-deçà de la conscience.). La spiritualité ne s'intéresse donc pas au Moi en tant que tel, qui se situe dans l'impermanence, c'est à dire qu'il est voué à la mort, contrairement à la vie de l'esprit, qui est permamente. La psychologie spirituelle tient compte par conséquent d'une transcendance et ne considère pas le Moi et son épanouissement comme étant le but ultime de l'existence. Son propos est de donner au Moi la force et l'orientation nécessaires pour aller vers sa propre transcendance. On pourrait considérer, selon une métaphore déjà utilisée par les philosophes de l'Antiquité, l'ensemble de la personnalité comme une calèche tirée par des chevaux, cet ensemble étant guidé par un cocher, qui serait le Moi, le centre de l’âme incarnée qui guide les chevaux qui, sans lui, tireraient à hue et à dia et ne mèneraient pas bien loin. La conception positiviste encore très ancrée aujourd'hui, considère le Moi comme une agrégation arbitraire des forces de l’Etre, en fonction de mon désir et mon plaisir. Pour la conception que je soutiens, le Moi tend à produire un Moi supérieur, qui est l’âme. Il est donc particulièrement important, en psychologie spirituelle, d'aider la personne à se constituer un Moi fort et unifié qui deviendra un véritable vecteur pour que l'ensemble de la personnalité puisse se rassembler et se hisser vers son objectif, qui est sa propre transcendance. Tous les outils de la psychologie sont alors les bienvenus pour parvenir à équilibrer la personnalité, à générer en elle des forces positives, cohérentes, des cercles vertueux qu'elle saura entretenir et faire croître. Le psychologue spirituel met la question du sens de la vie pour chacun au centre de l'accompagnement thérapeutique, question qui devient le creuset de tout le travail de transformation. Finalement, la psychologie spirituelle prépare le Moi à s'affirmer, non pas pour lui même et la revendication de ce qu'il est, mais pour qu'il puisse être capable, suffisamment fort et unifié, d'aller vers son propre dépassement en l'acceptant de plein gré. Références théoriques et précurseurs: Carl Gustave JUNG (1875-1961) psychiatre et psychanalyste suisse, fondateur à partir de 1913, de la psychologie analytique. Il développe le concept du numineux, de l'individuation ou encore de l'ombre. Roberto ASSAGLIOLI (1888-1974), neuro-psychiatre et psychanalyste italien, créateur, à partir de 1926, de la psychosynthèse. Viktor FRANCKL (1905-1997), neuro-psychiatre autrichien, interné et survivant du camp de concentration d’Auschwitz. Inventeur la logosynthèse, qui a pour préoccupation centrale la recherche du sens de l'existence du sujet. Lorsqu'on a trouvé le sens de son existence, et que l'on s'y consacre entièrement, toute résilience est possible. Il développe cette idée comme étant ce qui lui a permis de survivre aux camps de la mort. Stanislas GROF (né en 1931), psychiatre d'origine hongroise qui considère plusieurs niveaux d’inconscient dont le plus élevé est un principe spirituel créatif, évolutif, intelligent, au contact duquel l’homme s'harmonise et se relie au sens supérieur de la vie, aux forces de la nature. Très sensibilisée depuis longtemps à la pensée indienne, j'en ai rassemblé les concepts dans ce que j'appelle la psychologie yoguique.
La valeur fondamentale qui m'anime, qui anime ma pratique professionnelle comme ma vie au quotidien, est une: je crois que lea conscience du coeur doit devenir l'intime boussole de l'être humain. Le Coeur comme Boussole Le coeur est pour moi le siège de la Conscience humaine, il est le lieu où les choix que nous faisons, les ressentis profonds que nous avons, peuvent être justes et authentiques, libres de nos programmations inconscientes, de nos schémas et de nos conditionnements. Il est le lieu où nous sommes des Etres Humains et où nous pouvons choisir d'entreprendre d'orienter nos vies de manière éclairée. Défaire les conditionnements qui recouvrent la voix subtile du coeur Mais, la difficulté réside dans le fait que la véritable Conscience du Coeur est voilée par les conditionnements et les désirs qui nous sont insidieusement dictés par nos conditionnements successifs, depuis notre éducation aux diktats de la société. Tout le travail consiste à enlever une à une les couches de ces conditionnements afin de laisser parler la voix du Coeur. Car lorsque celle ci est redécouverte, elle s'exprime, libre et sans entrave, de manière juste, mesurée, harmonieuse. Les choix que nous faisons, les actes que nous posons, sont en accord avec notre conscience, et pour cela nous nous sentons "alignés". La souffrance n'est pas éradiquée de la vie, elle en fait partie, et nous l'accueillons, mais, étant alignés avec notre être profond, nous n'en créons plus par la confusion de nos choix et de nos pensées ou par la répétition inconsciente de nos schémas. Beaucoup de psychologues travaillent sur l'expression du Moi, afin d'aider l'individu à libérer ses désirs et à s'accomplir personnellement Ma conception est que les désirs, le "Moi", s'il n'est pas soumis à une instance plus éclairée et "sage" comme l'est le Coeur, n'a pas en lui même de véritable direction, si ce n'est que de grossir et de s'auto-alimenter perpétuellement. Le résultat, au delà du sentiment de libération immédiate éprouvé en thérapie, engendre un autre niveau d'asservissement, puisque le moi ne peut se développer à l'infini sans rencontrer des limites liées à l'environnement, aux autres, etc. Parmi les outils cités ci-dessus, la thérapie "ACT" (thérapie d'acceptation et d'engagement", travaille déjà à partir des valeurs, du Coeur, les thérapies contemplatives basées sur la Méditation, et surtout la Thérapie Fondée sur la Compassion, TFC qui est une thérapie de choix pour les traumatismes complexes de l'attachement pour travailler en profondeur les schémas de personnalité, les différentes "parties" de notre être, réunifiés autour du noyau "sage" de notre Etre, qui est à la fois la boussole et la direction, et permet de manière douce de retrouver son "Nord" Quelle est la place du coeur en thérapie? Le travail proposé en psychothérapie va en ce sens et s'aligne sur cet objectif: retrouver la Voix du Coeur sachant, du Coeur-Boussole qui lui seul, bien mieux que nos pensées, que nos envies, que notre égo, sait que faire, quand, et comment. Lorsque cet accès est retrouvé, les désirs que nous avons, les actes que nous posons, sont alignés à cette voix profonde, ils arrivent au bon moment et la vie s'accomplit sans heurt. Toutes les psychothérapies n'ont pas cet objectif. Je vous accompagne en psychologie spirituelle en ligne.